-
Évaluation du risque de change de l’emprunteur transfrontalier
Le risque de change, en matière de prêts libellés en devises étrangères, supporté par les travailleurs transfrontaliers, doit être pris en compte pendant toute la durée du contrat.
-
SA à directoire : le nouveau seuil de capital pour désigner un directeur général unique est fixé à 250 000 €
Un décret rehausse à 250 000 € le seuil du capital social en dessous duquel les sociétés anonymes de type dualiste peuvent désigner un directeur général unique pour exercer les fonctions du directoire.
-
Employeurs assujettis à la taxe sur les salaires
Un nouveau label « anti-gaspillage alimentaire »
Les entreprises qui contribuent à réduire le gaspillage alimentaire peuvent obtenir un label spécifique.

Créé par la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, le label national « anti-gaspillage alimentaire » entend contribuer aux objectifs nationaux de réduction du gaspillage alimentaire, fixés comme tels :
- d’ici à 2025, réduction de 50 % par rapport à son niveau de 2015 dans les domaines de la distribution alimentaire et de la restauration collective ;
- d’ici à 2030, réduction de 50 % par rapport à son niveau de 2015 dans les domaines de la consommation, de la production, de la transformation et de la restauration commerciale.
Toute entreprise ou association (en particulier celles reconnues d’utilité publique ou d’intérêt général) oeuvrant dans ces secteurs et qui contribue à ces objectifs de réduction peut bénéficier de ce nouveau label.
Délivré pour une durée de 3 ans, le label garantit que l’entreprise respecte les dispositions définies dans un référentiel relatif à la réduction du gaspillage alimentaire et aux modalités de contribution aux objectifs nationaux.
Ce référentiel, qui peut être adapté selon les secteurs d’activité concernés et prévoir plusieurs niveaux d’avancement dans la réduction du gaspillage alimentaire, fixe notamment les critères que l’entreprise doit respecter pour être labellisée ainsi que les procédures de contrôle et de suivi.
Pour obtenir ce label, l’entreprise doit faire une demande auprès d’un organisme certificateur qui évaluera sa démarche au regard des exigences fixées par le référentiel et lui délivrera, le cas échéant, le label.
Le référentiel et ses déclinaisons par secteur d’activité, la liste des organismes certificateurs et les entreprises labellisées sont consultables sur www.ecologie.gouv.fr.
Source : Décret 2020-1651 du 22-12-2020, JO du 24
© Copyright Editions Francis Lefebvre