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Subventions : assujettissement à la TVA pour une convention de prestation individualisée de services
Les subventions reçues par une association doivent être regardées comme entrant dans le champ d’application de la TVA dès lors qu’elles ont été versées en contrepartie de prestations de services individualisées.
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Banque : le devoir de vigilance confronté au devoir de non-immixtion
La banque doit vérifier la régularité apparente des ordres de paiement que son client lui adresse. Elle doit notamment faire preuve d’une vigilance particulière lorsque les mouvements du compte sont de nature suspecte. Mais cette obligation de vigilance se confronte à celle qui lui impose de ne pas s’immiscer dans les affaires de son client. Illustration.
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Une micro-entreprise tête de groupe peut-elle rendre ses comptes sociaux confidentiels ?
Les micro-entreprises ont la faculté de demander la confidentialité de leurs comptes. Sont toutefois exclues de ce dispositif les entreprises d’investissement et de participations financières. Or, une micro-entreprise tête de groupe détient par définition des participations dans d’autres sociétés. Peut-elle alors rendre ses comptes confidentiels ? Réponse de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes (CNCC).
Quel est le coût de la protection sociale complémentaire ?
Comme n’importe quelle assurance, les garanties “surcomplémentaires” ont un coût. Ici, comme ailleurs, le prix payé s’appelle prime, parfois cotisation, terme jugé plus “proche” du vocabulaire habituellement utilisé dans le domaine social.
Comme n’importe quelle assurance, les garanties “surcomplémentaires” ont un coût. Ici, comme ailleurs, le prix payé s’appelle prime, parfois cotisation, terme jugé plus “proche” du vocabulaire habituellement utilisé dans le domaine social.
1. Calcul de la prime
2. Versement des primes
Le coût des garanties souscrites est supporté :
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soit en totalité par l’assuré, ce qui est toujours le cas pour les indépendants,
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soit en partie par l’assuré, s’agissant d’un salarié, et en partie (voire en totalité) par son entreprise.
Dans le cadre de l’entreprise, c’est toujours l’entreprise qui verse les primes à l’organisme assureur. Ces primes sont généralement payées trimestriellement, à terme échu.
Les versements effectués à la fin de chaque trimestre constituent des cotisations prévisionnelles régularisées en fin d’année en fonction de l’évolution subie en cours d’année par la masse salariale de l’entreprise.
Lorsque l’entreprise et les salariés contribuent conjointement au paiement des primes, l’entreprise récupère donc une fraction des primes qu’elle a supportées en effectuant des prélèvements sur les salaires, prélèvements portés sur le bulletin de salaire.
La proportion supportée par l’entreprise et celle supportée par les salariés sont laissées à l’initiative des intéressés et généralement inscrites dans l’accord passé entre les parties en présence.
3. Coût réel compte tenu de la fiscalité
Pour apprécier le poids exact du coût de la prévoyance, il ne faut pas oublier que certains contrats d’assurance de groupe bénéficient d’un régime fiscal favorable. L’avantage en impôt en résultant permet de réduire le prix des assurances sociales complémentaires.
S’agissant des contrats d’assurance de groupe souscrits dans le cadre de l’entreprise au profit des salariés :
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les primes payées par l’entreprise peuvent, sous certaines conditions, être passées en charges et viennent donc diminuer le bénéfice imposable. De même, sous d’autres conditions , elles ne supportent pas de cotisations sociales,
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celles payées par le salarié peuvent également, sauf exception et sous certaines conditions et dans certaines limites, venir en déduction de son revenu professionnel.
De la même façon, s’agissant des contrats Madelin et assimilés ouverts aux indépendants et à leurs conjoints collaborateurs, les primes versées sont déductibles de leur revenu professionnel, sous certaines conditions et dans certaines limites.
Enfin, les cotisations versées sur un PERP ouvrent droit à déduction du revenu global, dans une certaine limite.
4. Une tendance : l’augmentation du coût
Le coût est fortement lié aux garanties accordées. Le désengagement de la Sécurité sociale (participation forfaitaire de l’assuré, franchises médicales , en particulier) entraîne une prise en charge plus importante des dépenses de l’assuré par les assurances complémentaires. Celles-ci relèvent donc logiquement le coût de leurs cotisations.
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